Selon les tenants de la médecine conventionnelle, un excès de cholestérol peut induire une obstruction artérielle avec comme conséquence le risque d’être victime d’un l’infarctus du myocarde ou d’un accident vasculaire cérébral (AVC), première cause de handicap chez les adultes.
Or, depuis peu, un nombre croissant de chercheurs et de scientifiques indépendants affirment haut et fort qu’un taux même élevé de cholestérol n’intervient que de façon mineure, voire même pas du tout, dans l’étiologie des maladies cardiovasculaires dites d’obstruction.
Selon eux, comme entre autres, le cardiologue Michel de Lorgeril (chercheur au CNRS), le professeur Phippe Evens (de l’université Paris Descartes), le Dr Malcom Kendrick (Société européenne de cardiologie), et le Dr Stephen T. Sinatra (American college of Cardiology), le cholestérol, loin d’être un poison, est un lipide de la famille des stérols naturellement présent dans chacune des cellules de notre corps.
Si le cerveau en est le plus abondamment pourvu, un déficit en cholestérol cérébral augmente considérablement les risques de dépression nerveuse. D’après le professeur Frank Pfrieger du Centre de Neurologie de Strasbourg, le cholestérol joue un rôle fondamental dans l’apprentissage de la mémoire.
Mais ce n’est pas tout, le cholestérol, précurseur des sels biliaires, favorise la digestion des acides gras dont les fameux Oméga 3, reconnus comme protecteurs du système nerveux et de la sphère cardio-vasculaire. De plus un effondrement du taux de cholestérol constitue un marqueur de l’insuffisance hépatique.
C’est aussi le cholestérol présent dans la peau qui se transforme sous l’action du soleil en vitamine D. Cette dernière prévient non seulement la décalcification et l’ostéoporose mais aussi certains types de cancers comme ceux du sein, du pancréas et du côlon (Drs John White et David Goltzman, Montréal).
Mais encore chez 75% des patients ayant subi une crise cardiaque, le taux de cholestérol ne dépasse pas les normes établies. Pour preuve, une étude du Département de Médecine cardio-vasculaire de l ’Université de Yale a conclu que les personnes âgées ayant peu de cholestérol meurent 2 fois plus souvent de crise cardiaque que celles ayant beaucoup de cholestérol.
Cerise sur le gâteau, une étude publiée dans la prestigieuse revue médicale The Lanceten arrive à la conclusion qu’un taux élevé de cholestérol diminue le risque de décès toutes causes de pathologie confondues.