La sortie du nucléaire : des discussions secrètes entre La Ministre Fédérale de l’Energie, Marie-Christine Marghem et Electrabel visant à réduire les garanties des provisions nucléaires.
Le 9 octobre 2018, dans un article publié dans le journal l’Echo sous le titre “Engie en passe de dicter sa loi sur les provisions nucléaires », il en ressort que la Ministre Fédérale de l’Energie, Marie-Christine MARGHEM (MR) est en discussion secrète avec Electrabel dans le cadre des garanties portant sur les provisions nucléaires pour le démantèlement des réacteurs nucléaires et la gestion des déchets radioactifs. Pourquoi ces discussions ? Une réévaluation des montants des provisions nucléaires passant de 3 à 10 milliards d’euros, ce qui pose problème à Electrabel, cette dernière mettant au pied du mur la Ministre Fédérale de l'Energie pour, semble-t-il, couvrir les risques financiers d'Electrabel.
Ces discussions révèlent notamment qu’on tente de détricoter les garanties que l’Etat dispose à l’égard d’Electrabel au niveau de la sécurité des provisions nucléaires . En effet, on veut limiter les pouvoirs de la Commission des provisions nucléaires alors que la Ministre avait, fin juillet 2018, déposé un avant-projet de loi visant , à l’inverse , à renforcer ses pouvoirs .
La réduction des garanties nucléaires se fait au détriment des intérêts du citoyen.
Peut-on trouver un lien entre la réduction des garanties nucléaires et le déploiement des compteurs électriques communicants en Belgique ? il semblerait que oui.
En effet, les parlementaires wallons et bruxellois ont adopté successivement le 19 et 23 juillet 2018 les actes normatifs pour le déploiement des compteurs électriques communicants en Belgique dont le coût minimum était estimé à 3 milliards d’euros et ce, à charge du consommateur. Juste quelques jours après, la Ministre fédérale de l’Energie, Marie-Christine Marghem fait adopter un avant-projet de loi sur le renforcement des garanties nucléaires pour s’assurer qu’il y aura, dans les faits, suffisamment de fonds financiers pour couvrir les frais liés à la sortie du nucléaire, estimé , elle-aussi, à un montant de 3 milliards d’euros.
Est-ce le hasard ou le fruit des discussions préalables en vue de faire supporter, dans les faits, les frais de la sortie du nucléaire par le consommateur lui-même en leur faisant payer le prix des compteurs communicants pour le même montant.
Aujourd’hui, une réévaluation des montants de la sortie du nucléaire passant de 3 à 10 milliards d’euros poserait-elle problème à Electrabel ? Il semblerait que oui vu que la Ministre Fédérale de l’Energie veut revoir à la baisse les garanties financières pour la sortie du nucléaire, à savoir notamment moins de pouvoirs d’injonction à l’égard d’Electrabel pour la Commission des provisions nucléaires. Dans ces conditions, il y aurait un risque financier d’insolvabilité dans les obligations à charge d’Electrabel ou de sa filiale sur le démantèlement des réacteurs nucléaires ou sur la gestion des déchets radioactifs. Qui supporterait le cas échéant cette autre catastrophe ?
Dans ce contexte, MOBILISONS-NOUS en signant les deux pétitions :
PETITION 20181004 " NON à l’augmentation de nos factures d’électricité ! Démission de la Ministre Fédérale de l’Energie, Marie-Christine MARGHEM ! "
PETITION 20180124 "Les compteurs électriques communicants vont bientôt être installés en Belgique. Il est crucial de refuser ces compteurs ! Que nous cache le politique ?"
Soutenons l'ACTION DEVANT LA COUR CONSTITUTIONNELLE contre le déploiement des compteurs électriques communicants dans nos habitations !
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https://www.lecho.be/entreprises/energie/engie-en-passe-de-dicter-sa-loi-sur-les-provisions-nucleaires/10056955.html