L'avocat pénalise Martins et le respect du principe de la présomption d'innocence
Le Parquet de Bruxelles a finalisé son information concernant l'avocat pénaliste, Olivier Martins, et va requérir devant la Chambre du Conseil de Bruxelles son renvoi devant le tribunal correctionnel pour organisation criminelle en tant que dirigeant, pour prise d'otage en tant que co-auteur et pour tentative d’évasion en tant que co-auteur.
L’avocat pénaliste de Bruxelles est soupçonné d’avoir été impliqué dans la tentative d’évasion d’un grand trafiquant de drogue à la prison de Saint-Gilles, Mohamed Benabdelhak, en date du 13 avril 2014.
Les faits peuvent être résumés comme suit : Quatre personnes se font passer pour des officiers de police pour rencontrer à la prison de Saint-Gilles le trafiquant de drogue, Benabdelhak. Le personnel de la prison n’a pas accédé à leur demande et sont revenues à la charge avec une camionnette afin de l’utiliser comme bélier pour enfoncer la porte de la prison.
Toutefois, l’opération n’a pas abouti. Après avoir enfoncé la première porte blindée, ils s’en sont pris à une infirmière qui justement était présente lors des faits pour son travail à la prison et l’ont prise comme otage.
Une course-poursuite s’est engagée entre ces individus et la police sur autoroute. Toutefois, voyant que ces malfrats tiraient avec des armes de guerre sur l’autoroute, la police a préféré ne pas faire prendre de risque aux usagers de la route.
Interrogé par les journalistes de la Dernière heure, le bâtonnier du Barreau de Bruxelles, Me Michel Forges considère que, même si les faits reprochés à l’avocat pénaliste sont troublants, il en demeure pas moins qu’il n’y a pas lieu à ce stade de le priver de poursuivre sa profession d’avocat et ce, en raison de la présomption d’innocence qu’il bénéficie à ce stade de la procédure.
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